Steve Jobs

Steve Jobs

Date de sortie : 3 février 2016 (2h 02min)

De : Danny Boyle

Avec : Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen, Jeff Daniels, Michael Stuhlbarg, Katherine Waterston, Perla Haney-Jardine, Ripley Sobo, Mackenzie Moss, Sarah Snook, Stan Roth, Adam Shapiro .

Genre : Biopic, Drame

Nationalité : Américain

 

L’histoire

« En 1984, dans les coulisses du lancement de l’ordinateur Macintosh. Steve Jobs se prépare avant de présenter sa nouvelle création au public. La tension est palpable d’autant qu’une ancienne relation vient le voir, accompagnée de sa fille. Elle lui réclame de l’argent pour élever convenablement leur enfant. Jobs refuse cette paternité. De son côté, Steve Wozniak, un ingénieur informatique, réclame un peu plus de considération pour les personnes qui ont participé au succès de l’entreprise Apple. Jobs se dérobe à nouveau. On le retrouve quelques années plus tard pour le lancement de NeXt et surtout de l’iMac qui fera de lui le grand manitou de la compagnie… ».

 

Ce que j’en pense

Steve Jobs, c’est le condensé des moments clefs de la carrière du créateur (cofondateur ?) d’Apple. Juste avant le lancement de ses produits phares. A chaque fois se télescopent le génie créatif et le piètre humain.

Et c’est là que le bât blesse.

Si le rythme est soutenu, comme le veut la coutume des blockbusters américains avec la musique-qui-va-bien (traduire une musique rythmée qui vous donne le sentiment que la fin du monde est proche mais que le super-héros va faire THE action qui va révolutionner la planète), ça retombe comme un pétard mouillé parce que c’est systématiquement le même déroulé : lancement produit – engueulade – échec. Accordons-lui la réussite dans le dernier cas.

On découvre Steve Jobs sous un jour absolument rédhibitoire. Il est dépeint comme un homme égoïste, centré sur lui-même et surtout sur ses créations, à tel point d’ailleurs qu’il donne l’impression D’ETRE ses machines.

Il est totalement déshumanisé, méprisant, ironique, méchant, mauvais père (convaincu qu’il est de ne pas être le géniteur de l’enfant qui est présenté comme étant sa fille).

Steve JobsSteve Jobs

On découvre également un pseudo informaticien de génie. C’est-à-dire qu’il aurait les idées mais serait personnellement incapable de les développer sans l’aide d’informaticiens aux doigts de fées.

Steve Jobs

Ca fait beaucoup de négatif pour en faire un film extraordinaire. La répétition des scènes est lassante (pitié, plus de Kate Winslet qui débarque pour lui dire « c’est le moment ! »).

Steve Jobs

Si la volonté était de dépeindre la personnalité complexe et intrigante de cet homme, le scénario pêche par sa faiblesse.

Mention spéciale toutefois à Michael Fassbender qui INCARNE Steve Jobs. Il EST Steve Jobs.

Steve Jobs

 

 

2 réflexions sur “Steve Jobs

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